FAO Suppression des élevages


Les représentants de la FAO ont beau dire que le rapport "L'ombre portée de l'élevage" était une erreur, la recherche et l'industrie agro-alimentaire s'inscrivent totalement dans ses conclusions : l'élevage en plein air consomme trop d'espace alors que la terre et les ressources deviennent rares, il faut donc promouvoir un élevage "scientifique", sur un espace restreint, répondant à des normes, bref un élevage industriel hors sol.
Les chercheurs de l'INRA emboîtent le pas en annonçant leur dernière trouvaille : la viande provenant de l'élevage de plein air détiendrait plus de contaminants chimiques que celle des élevages hors sol. Toujours pour contraindre l'élevage en plein air décidément en ligne de mire, il est aussi question de diminuer la part de protéines animales dans l'alimentation. Les chercheurs ont mis au point un nouveau produit alimentaire issu de la fermentation du lait et de la farine de lupin qui cumulerait le double avantage de ne pas avoir de lactose et de diminuer la teneur en sucre. De quoi plaire aux vegans !!!
Que cache cette fébrilité de la recherche ? Tout simplement la volonté d'accélérer l'industrialisation de l'alimentation. Qui dit industrialisation, dit investissements, donc prêts bancaires. Qu'importe la validité de ce processus, l'essentiel est de faire grimper les banques. Et le jackpot est assuré : la population dépendra totalement d'une industrie mortifère pour vivre s'il n'y a plus de viande ni produits frais à consommer. L'industrie a déjà accaparé les semences rendues délibérément non reproductibles pour rendre dépendants les producteurs agricoles. Une dépendance alimentaire au profit d'un ou deux groupes qui confinera au génocide en cas de conflit (n'oublions pas que la PAC a été créée après la guerre dans un but stratégique d'autosuffisance alimentaire). L'élevage est visiblement la prochaine étape de cette industrialisation puisque les protéines de substitution sont sur les rangs.
On comprend la prolifération des vegans, les idiots utiles de cette industrialisation, comme on comprend la prolifération des loups et l'introduction des ours et autres prédateurs... On comprend aussi l'intransigeance de la Commission européenne dans sa volonté de préserver les grands prédateurs. C'est sans compter sur la résistance des éleveurs, des producteurs et des consommateurs qui ne fait que commencer.
Fse
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LES VIANDES BIO CONTIENNENT-ELLES MOINS DE CONTAMINANTS CHIMIQUES? 
Dans le cadre du projet ANR SOMEAT, les chercheurs de l’Inra ont mené la première étude de référence évaluant objectivement les risques et bénéfices éventuels des systèmes de production d’aliments bio et conventionnels, en prenant comme modèle la viande produite par les trois principales filières animales (porcs, volailles et bovins). Les résultats révèlent que pour les 256 contaminants chimiques recherchés (incluant des micropolluants environnementaux, des mycotoxines, des éléments inorganiques et des résidus de traitements vétérinaires ou phytosanitaires), les niveaux de contamination sont en deçà des valeurs réglementaires européennes, en bio et en conventionnel. L’absence de résidus vétérinaires en bio confirme le bon respect du cahier des charges par les éleveurs. En revanche, grâce à un examen des contaminants chimiques en deçà des limites réglementaires, l’étude a montré des teneurs significativement plus élevées dans les viandes bio. Les durées d’élevage supérieures et l’accès systématique des animaux aux parcours extérieurs pourraient notamment être à l’origine d’une bioaccumulation accrue des polluants environnementaux en systèmes d’élevage bio 
3/CONCEVOIR UN NOUVEL ALIMENT FERMENTÉ ASSOCIANT LAIT ET LÉGUMINEUSE
La part des légumineuses, malgré leur fort apport protéique, a fortement décliné dans notre alimentation depuis 50 ans. Or, leur teneur en protéines constitue une alternative prometteuse aux protéines animales, dans une optique de développement durable. Un moyen de les réintroduire est de les utiliser sous d’autres formes. Associer des protéines animales et végétales et les fermenter peut ainsi apporter des bénéfices supplémentaires aux légumineuses, organoleptiques et nutritionnels.
Dans le projet MILLUP, les chercheurs de l’Inra ont associé lait et farine de lupin, et ont sélectionné les bactéries permettant d’assurer la fermentation de ce mélange. L’objectif était d’associer des souches de bactéries lactiques sur la base de leur complémentarité métabolique pour fermenter les sources de carbone (sucres) du lupin et du lait et pour hydrolyser les différentes sortes de protéines. Un autre objectif est à plus long terme d’optimiser les capacités nutritionnelles (teneur en vitamines et acides aminés essentiels), techno-fonctionnelles (capacité des matrices plus solides à fondre ou filer), organoleptiques et santé (réduction des trouble digestifs, étude de l’allergénicité) de ces nouveaux aliments fermentés. Ces mixtes lait/lupin sont stables aux traitements thermiques.
Grâce aux bactéries sélectionnées, les chercheurs de l’Inra ont obtenu une réduction significative des oligosaccharides (sucres) du lupin impliqués dans certains troubles digestifs. De même, le lactose du lait, responsable de troubles liés à l’intolérance au lactose, est éliminé. Les scientifiques ont également observé la diminution de la teneur en hexanal (présent dans les légumineuses) à l’origine de défauts de flaveur (note verte) et l’apparition de diacétyle (note crème fraîche). Enfin, la fermentation des matrices mixtes module les vitesses de dégradation des protéines lors de la phase de digestion. Les fermentations ont été réalisées sur des mixtes lait/lupin de type boisson légèrement texturée, qui pourront être modulables en texture par la suite. Les principes d’association de souches développés dans MILLUP se poursuivent pour mieux comprendre les mécanismes d’interactions entre les souches. Par ailleurs, un autre projet en collaboration avec des industriels, Probioveg, démarre en janvier 2019 et visera à développer de nouveaux aliments fermentés végétaux dans le cadre d’une exploitation durable des propriétés techno-fonctionnelles et probiotiques des ferments. 

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